Le grand bond en avant de la marche nordique
Ce sport de plein air des plus complets sur le plan physique cumule les atouts.
Il est possible de le pratiquer durant les quatre saisons sauf circonstances météorologiques diluviennes. Au point d’être devenu tendance dans les clubs de la FFRS.
Une fois la technique de la marche nordique acquise (environ 6 à 7 mois de pratique assidue), les vertus abondent, en particulier le renforcement de la fonction respiratoire. La marche nordique permet aux pratiquants de mieux respirer. Les appuis latéraux offrent une plus grande amplitude pulmonaire et améliorent l’oxygénation qui peut être 60% plus importante que dans la marche classique.
Cette pratique favorise également le travail de l’équilibre (et donc la diminution du risque de chute) mais également du système musculo-tandineux de tout l’organisme ou presque.
A condition d’effectuer le bon geste et de ne pas vouloir aller trop vite, les chaînes musculaires vont travailler en douceur de manière alternative : adducteurs, abducteurs, dorsaux, pectoraux…
Le véritable moteur : les bras
Les bâtons servent à propulser le corps pour obliger à faire le pas correct. Le véritable moteur, ce sont en réalité les bras. Pour accélérer, il faut pousser plus fort et plus longtemps sur les bâtons afin de projeter le corps plus en avant. Ce qui provoque quasiment en permanence un déséquilibre avant. Néanmoins, avec la pratique régulière, ce positionnement est naturel. La foulée est augmentée et allégée tout en minorant le poids du corps, ce qui soulage les maux de dos et les articulations des membres inférieurs (hanches, genoux, chevilles), tout en favorisant le contrôle postural.
En club, les séances ne durent généralement pas plus de deux heures et sont organisées par groupes de même niveau. Elles peuvent être entrecoupées de temps de récupération et de renforcement musculaire. Dans tous les cas, un échauffement est réalisé avant le départ et des étirements sont pratiqués au retour.
Qui veut aller loin, choisit bien son équipement
Un matériel adapté est indispensable :
- Chaussures de trail, tiges basses, ou répertoriées “Marche nordique” avec un excellent maintien et un bon amorti
- Une paire de bâton dédiés à la discipline, légers et solides.
Le plus souvent composés d’un mélange de carbone et de fibre de verre, ils comportent une poignée en liège pour absorber la transpiration, une pointe biseautée pour marcher sur les sols meubles, un embout caoutchouc pour les sols durs, un gantelet qui assure le lien entre la main et le bâton.
La longueur du bâton doit impérativement être adaptée à la morphologie du pratiquant (voir infographie ci-dessous).